News

Partager sur :

Délégation Centre-Val de Loire

29 septembre 2018 Général
Vue 137 fois

 

A Orléans, il est un magasin hors norme, hors du temps, une boutique où flotte une douce odeur de café. Le 29 septembre 2018, une poignée d'anciennes élèves a eu le privilège de pénétrer dans cet endroit féérique.   

Le vacarme y est assourdissant, mais les arômes si enivrants, le spectacle si envoutant, que les visiteurs se rendent vite compte, qu’Aux Cafés Jeanne d’Arc, tous leurs sens seront en éveil, qu’ils seront décuplés.

En poussant la porte de cette boutique hors des codes actuels du commerce où les vendeuses sont souriantes, les clients pensent venir acheter du thé ou du café. Il faut être un habitué pour savoir que c’est avant tout une expérience exceptionnelle qui est offerte. Passionnée par son métier et par les produits qu’elle propose, Marine, responsable de la boutique, nous accueille, nous raconte l’histoire de ce commerce familial et nous laisse entre les mains de son torréfacteur. Le groupe d’anciennes élèves que nous constituons, se retrouve donc autour d’une cuve, alimentée par un énorme tuyau qui serpente au-dessus de nos têtes. Le torréfacteur, nous explique alors l’origine des sacs qu’il déverse dans les tuyaux, les différences entre les cafés (l’arabica est cultivé en altitude alors que le robusta, qui supporte mieux la chaleur et la sécheresse, est cultivé en plaine) et l’importance de la maîtrise de la torréfaction pour que les grains donnent le meilleur d’eux même. En effet, cette étape essentielle et primordiale requiert une technique et une maîtrise parfaite. A quelques secondes près, à quelques degrés près, le grain de café peut être brulé ou, au contraire, ne donner qu’une partie de son potentiel. Après avoir été versés dans un immense entonnoir, les grains cheminent dans les tuyaux pour arriver dans un tambour dans lequel ils vont être, doucement, délicatement, chauffés, dans un fascinant mouvement de rotation. Le torréfacteur est vigilant, concentré ; régulièrement, il extrait un échantillon pour évaluer la cuisson. Il se fie alors à son odorat, à sa vue et à son ouïe. En effet, plus ils chauffent, plus les grains dégagent une odeur de grillé, plus ils deviennent sombres et plus ils éclatent, tels des popcorns. Lorsque le moment est venu, ils sont libérés et roulent dans une cuve ouverte où un bras rotatif les refroidit et les aère. Ils peuvent alors être mis en bocaux pour être proposés à la vente.

Cette expérience unique, nous l’avons partagée, parce qu’une ancienne élève est vendeuse dans cette boutique. Si vous passez par Orléans, faites un tour au 13 bis rue du Faubourg Saint-Jean.

 

Contact :

Marie-Anne ALLIEZ (MOELLO 1992)

ma.alliez@gmail.com – mobile : 06 78 65 76 94

 




Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.